Leave Nombre de messages : 3157 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: ARIEL Dim 18 Aoû - 14:00 | |
| La côte rocheuse.20/08 - 14h30 the wind seems to speak
La deuxième semaine était déjà entamée, mais elle n’avait pas encore découvert tous les lieux qu’abritait ce château. À ce rythme, il lui faudrait plus d’un mois pour venir à bout de toutes les pièces et des lieux extérieurs. Nouveau jour, nouvelle expédition donc. Et probablement nouvelle rencontre, puisqu’elle tombait toujours sur un candidat, où qu’elle aille. Sauf qu’aujourd’hui, elle ne crachait pas sur l’idée d’être au calme quelques heures. Raison pour laquelle elle décida d’explorer les extérieurs, et finalement les côtes rocheuses dès qu’elle aperçut un panneau les indiquant (ce qui était une merveilleuse idée selon elle). Reilly avait entendu dire que c’était un endroit avec une vue magnifique, alors ça valait bien la demi-heure de marche pour s’y rendre. Et puis, marcher une demi-heure devait certainement en refroidir plus d’un, avec un peu de chance elle se retrouverait bel et bien seule. À peine arrivée, elle découvrit qu’on ne lui avait pas menti ; c’était bel et bien magnifique. S’asseyant sur l’un des rochers, elle profita de la vue une dizaine de minutes avant de céder à la tentation de s’allumer une clope. Alors qu’elle savourait celle-ci, des bruits se firent entendre derrière elle, et tournant la tête elle découvrit Ariel. « Salut. » Qu’elle lui lance. Elle qui aurait apprécié du calme, elle ne savait pas si la venue d’Ariel par ici lui serait agréable ou non, même si vu le caractère du candidat, elle penchait plus pour la deuxième option. « Tu comptes me pousser ou je peux avoir l’esprit tranquille ? » Reilly savait nager, là n’était pas le problème, elle souhaitait juste ne pas se retrouver la tête éclatée sur un rocher.
- ariel:
Il marche. Depuis un moment, mais il arrive bientôt dans un lieu plus tranquille que le reste. Il va pouvoir se taper une cigarette tranquillement. Une « cigarette », plutôt. Il ne se dépêche pas, mais il regarde derrière lui, pour voir si personne ne le suit. Ce qui est le cas. Il va être seul, pourtant, rapidement, il voit une tête là. « Ah merde... » Qu'il souffle, plus pour lui même que pour elle. Elle le salut. Depuis quand les gens le salut par un... Par un simple salut. Ca le déstabiliserait presque un peu trop, du coup, il répond comme ça « Hum... Salut ! » Que voulez-vous qu'il dise d'autre ? Si elle ne l'avait pas saluer, il aurait fait tout un discours sur le fait qu'elle n'est pas polie, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, ça l'emmerde un peu, parce qu'il n'a pas occasion de l'emmerder dès le début de la conversation. Il vient s'asseoir sur un rocher près d'elle, totalement conscient qu'il l'embête rien que de part sa présence. C'est jouissif de savoir ça, en tout cas, pour lui. Ca lui plaît cette idée de dégager une aura qui dérange. Il sort de sa poche un petit paquet, mais il ne peut pas porter son attention sur celui-ci. Non, parce qu'à peine posé, elle lui pose une question. Elle lui demande s'il comptait la pousser ou si elle pouvait avoir l'esprit tranquille. Avec lui, c'est une question un peu conne, mais il va tâcher d'y répondre le plus sérieusement possible. « J'suis débile, mais pas inconscient ! » Tout simplement. Il ne va pas risquer sa liberté, juste pour pousser quelqu'un. Il espère vivement qu'elle en est consciente – qu'ils en sont conscient tous – sinon c'est grave pour eux. Même s'il ne peut pas le nier, qu'il a déjà eu envie d'en balancer quelques uns. Comme ils doivent avoir tous envie de le pousser lui. « Toi, tu pourrais me pousser non ? Ca te soulagerait et ça soulagerait les autres... ? » Qu'il souffle, un sourire aux lèvres, sortant une fine cigarette d'une belle boîte. Une belle boîte estampillé A-H. Ariel Humphrey. Il ne peut pas s'empêcher de continuer : « C'est vrai quoi, ça serait vraiment de l'inconscience de te pousser, toi, une aussi jolie fille... » Avec une belle paire de fesse. Ce serait de la folie. « Tu fumes ? » Qu'il lui demande, lui montrant sa boîte à cigarette.
Reilly savourait sa petite clope, tranquille. Personne pour venir lui faire de remarque quant au fait qu’elle bousillait sa santé, et ça, c’était le bonheur. Parce que les moralisateurs, très peu pour elle. Là, face à l’eau, elle avait tout ce qu’elle souhaitait, le calme et la solitude. Enfin, jusqu’à ce qu’Ariel fasse son apparition. Le saluant dans un premier temps, elle le questionna ensuite pour savoir s’il comptait la pousser. Ouais, parce qu’on sait jamais hein. C’est presque tentant ici, pour le coup. « Tant mieux. » Qu’elle répondit. Il avouait lui-même qu’il était débile, étonnant. Quoi qu’il en soit, elle eut un léger sourire quand il lui retourna la question. « Oui, je pourrais. » C’est vrai ça, on pouvait pas dire qu’il était le plus apprécié des candidats, peut-être même qu’on lui pardonnerait, à Reilly, puisqu’elle ferait un beau geste pour l’humanité. « Mais on se ferait chier sans toi, alors compte pas sur moi pour me débarrasser de toi. » Elle avait conscience que ses paroles devaient certainement lui faire plaisir, mais qu’importe, c’était la vérité. Ariel était un personnage, le genre de type qu’on adore détester et envoyer bouler. Jusqu’ici, il ne s’était pas montré chiant envers elle excepté une ou deux remarques lors de la soirée d’anniversaire de Thrown Dice. Elle l’avait jugé sur des à priori ; il était temps qu’elle se fasse sa propre opinion. Aucune raison donc, de le pousser. Pour l’instant. Puis, il fit une réflexion qui ne manqua pas d’étonner Reilly. « Hum. Merci. » Qu’elle lui dit. C'est ce qu'on est censé dire, hein, après un compliment. Elle était le genre de fille a toujours être gênée quand on lui faisait un compliment, mais là, elle ne savait réellement pas quoi penser, puisqu’Ariel ne s’était pas encore adressé … ‘gentiment’ à elle. Elle se demandait bien si cela cachait quelque chose, elle hésitait même à le lui demander, avant qu’il lui pose une question. « Beaucoup trop. » Qu’elle répond en lui montrant la cigarette qu’elle tenait encore en main. Oui, Reilly fumait beaucoup trop, c’était là l’un de ses plus gros défauts, mais elle le vivait bien. « T'en avais marre de voir certaines têtes de con ? » Autant tenter de faire la conversation, parce que même si elle était venue chercher le calme, elle n'appréciait pas quand un long silence entre deux personnes se faisait sentir.
- ariel:
Elle est rassurée qu'il ne compte pas la pousser dans le vide. Il ne se fera sûrement pas assassin pour des gens comme ça. Oui, Reilly en fait partie, indéniablement. Il ne va pas gâcher sa vie pour des petites natures qui se plaignent du personnage qu'il est. Personnage oui, évidemment. Il n'en serait pas capable ; elle si. C'est intéressant. Marrant et intéressant. C'est alors une sans cœur cette petite. Pas mal. Pourtant elle ne pourrait se résoudre à le faire. Une seule raison : parce qu'ils se feraient chier sans lui. Il esquisse un sourire, suivit d'un rire. « J'savais que j'étais indispensable ! » Elle ne peut pas le nier. Elle vient de le confirmer. Oui, s'ils est prévu qu'ils se fassent chier sans lui, c'est que ce n'est pas le cas alors qu'il est là. S'il peut amuser la galerie et s'il peut en même temps gagner en exposition médiatique, c'est tout bénef... S'il lui dit qu'elle est « jolie », c'est parce qu'il ne peut pas dire qu'elle est canon. D'ailleurs, il lui précise bien : « T'enflammes pas, y'a plus canon que toi ! » Ouai. Milana par exemple. Bref. Il ne peut pas mentir, elle est belle cette petite. Elle a bien une belle paire de fesses. Mais il y a mieux toujours mieux, ici, ailleurs. C'est pas forcément un compliment ou en tout cas, c'est un compliment détourné. Il n'est pas aussi gentil pour complimenter les gens comme ça. Il lui demande, ensuite, si elle fume. Prêt à lui filer une clope spéciale à la jeune femme s'il le fallait. Il peut bien faire ça. Il garde sa boite en main, quand elle lui répond que oui, beaucoup trop. Apparemment, il n'est pas le seul, mais il n'est absolument pas prêt à arrêter pour sa part. Ca ne le tente pas. Il aime trop fumer pour arrêter. Apparemment, elle le fait déjà en plus. Il remet sa boîte dans sa poche. Il allume la sienne rapidement et il range son briquet à son tour. Il laisse la fumer voyager au dessus de sa tête, quand elle lui demande s'il en avait marre de voir certaines tête de con. Il esquisse un sourire. « Tu lis en moi comme dans un livre ouvert, c'est affolant... » Ce n'était pas difficilement devinable non plus. Quoiqu'elle parle de certaines. Lui, il dirait toutes les têtes de cons. Pas un pour rattraper les autres. « 'Tête de con', c'est peu dire et 'marre', est un euphémisme... » Oui. Ariel parle bien quand il le souhaite. Il reprend une bouffée de sa drogue roulée. « C'est quoi, vraiment, ton prénom ? Que je l'enlève de la liste des débiles... » Qu'il dit, soudainement. Elle paraît, soudainement, inappropriée pour cette liste.
Indispensable était peut-être un mot un peu fort ; mais il est clair qu’il manquerait à l’aventure s’il venait à partir. Du moins, c’était son humble avis, mais elle se doutait bien qu’elle n’était pas la seule à penser ainsi. Ariel est comme une sorte d’ennemi public numéro un, la cible à abattre et qui pourtant est toujours là. « N’en profite pas pour gonfler tes chevilles. » Qu’elle lui lance, même s’il était libre de réagir comme il le souhaitait. Après tout, elle s’en fichait. Quant à savoir s’il allait se permettre de la pousser … Visiblement non. Parce qu’elle était une jolie fille. Soit. Un merci ça passe toujours après ce genre de paroles, du moins en principe. Mais Ariel ne se gêna pas pour la remettre à sa place, paroles auxquelles Reilly ne put s’empêcher de sourire. « J’en ai conscience. » Reilly était une planche à pain par rapport à d’autres candidates, et certainement pas la plus attirante en effet. Il n’y avait qu’à voir les candidates qui s’étaient faites sautées – ou presque - dès la première semaine, c’était bien parce qu’elles n’étaient pas immondes. Et puis, de toute manière, dans ce genre d’émissions les candidates ont le physique d’un mannequin, difficile de rivaliser. Quoi qu’il en soit, compliment détourné ou non, ça faisait toujours plaisir. Il lui demanda ensuite si elle fumait, et la réponse était oui. Comme un pompier. Mais comme elle avait déjà une clope en mains, il pouvait ranger sa boîte. Reilly était plus douée pour poser les questions que d’y répondre, raison pour laquelle elle lui en posa une nouvelle, à savoir s’il venait fuir certaines têtes de con. Comme il le dit si bien, marre était un euphémisme. « On est d’accord sur un point. » Elle n’était pas du genre à cracher sur le dos des gens – ou même face à eux – si on ne l’a provoquait pas, pourtant l’espace de quelques heures, elle avait besoin de cette tranquillité loin des autres. En même pas deux semaines d’aventure, c’était les coucheries des uns et les clashs des autres qui rythmaient l’aventure, au détriment du jeu. Or, Reilly était venue pour jouer et décrocher un maximum d’argent, et pourquoi pas, la victoire. On ne pouvait pas dire que jusqu’ici elle ait réellement pris part au jeu. Aucun dilemme lors du prime et aucun buzz, bien qu’elle ait déjà quelques idées qui avaient besoin d’une ultime certitude. Ainsi, de son côté, bien que son côté solidaire et son envie de souffler avaient influencés son escapade jusqu’aux côtes rocheuses, le fait d’être loin de certains candidats l’espace de quelques heures n’avaient rien de dérangeant, au contraire. Terminant sa cigarette, elle s’empressa d’en rallumer une. Elle avait l’impression que ça faisait une éternité qu’elle n’avait pas fumé, autant se rattraper. « Reilly. » répondit-elle ensuite, à sa question. « Et puis-je savoir qui a l’honneur d’être sur ta liste de débiles ? » Peut-être que le contenu de cette liste était top secrète, mais qui ne tente rien n’a rien. Non pas qu’elle voulait absolument savoir qui était dans la ligne de mire du jeune homme, encore une fois, il s’agissait simplement de faire la conversation.
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