Leave Nombre de messages : 3157 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: ANGELIQUE Dim 25 Aoû - 15:26 | |
| i have nothing to wear ⊱ 29/08
Angélique En matière de mode, on pouvait aisément se passer des conseils de Reilly. Elle n’avait jamais baigné là-dedans, ses parents s’inquiétant plus de gérer sa maladie que son apparence. À son adolescence, elle s’était entourée d’amis qui, comme elle, s’en fichait pas mal d’être à la pointe de la mode ou non. Elle se débrouillait très bien avec ses jeans et autres t-shirts. Du moins jusqu’à aujourd’hui. En seulement deux primes, elle avait découvert qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi. La jeune femme essayait tant bien que mal de mettre des robes, et si lors du prime d’ouverture elle s’était plutôt bien débrouillée grâce aux conseils d’une de ses amies, on ne pouvait plus en dire de même maintenant qu’elle était seule pour choisir ses tenues. D’autant plus qu’elle avait une profonde aversion pour les talons hauts, ce qui ne l’aidait pas à choisir des tenues en fonction de ses chaussures. Pourtant, les tenues, ce n’était pas ce qui lui manquait, ses amies l’ayant aidée à faire les boutiques avant de partir. Sauf que … elle n’était pas habituée aux robes près du corps, où aux robes tout court, en fait. Autant dire que chaque semaine, c’était la galère pour trouver de quoi s’habiller lors des primes ou des soirées. Ariel n’avait pas manqué de lui faire une réflexion sur sa tenue, d’ailleurs, lors d’une soirée. Raison pour laquelle cette semaine elle était décidée à faire des efforts. Non pas pour plaire ou donner raison à la sirène, simplement pour se mettre au niveau d’autres candidates, qui était toujours splendides semaine après semaine. Et de côté-là, elle savait vers qui se tourner. Ainsi, se chargeant les bras de quelques vêtements, elle se faufila dans le couloir jusqu’à arriver en face de la cabine numéro deux. Frappant à l’aide de son pied, elle espérait bien y trouver celle qu’elle cherchait. « Hey, Angélique, t’es là ? » dit-elle-même pour que la jeune femme vienne lui ouvrir et non une de ses camarades.
- angélique:
Je compte sortir dehors dans pas longtemps donc je décide de passer par ma chambre pour me couvrir un peu. Ce que je porte actuellement est assez simple, une robe à motif violet/bleu. C'est le genre de robe qui me va bien pour le quotidien. Evidemment féminine, elle est adaptée à mon corps puisque ça fait le même effet que quand je mets une jupe taille haute. Elle me permet d'allonger mes jambes, puisque je ne fais qu'un mètre soixante-trois tout en mettant en avant les formes que je possède. Je prends le temps de choisir la veste pour me couvrir, et après réflexion, j'opte pour un cardigan beige. Par contre, faut que je change de chaussures. Je suis coupée dans mes essayages par quelqu'un qui toque à la porte. « Hey, Angélique, t’es là ? » Là tout de suite à travers la porte je ne saurais dire de qui il s'agissait, seulement qu'il s'agit d'une fille. Une fille qui me cherche personnellement ? Une colocataire qui aurait égaré son pass peut-être ? Hm... non, pourquoi elle me demanderait moi précisément ? On est quatre à dormir ici... Bref, pas la peine de supposer quand je peux directement aller voir. Je me lève de mon lit, ouvre doucement la porte. Je fronce légèrement de surprise en voyant de qui il s'agit. « Oui ? » que je demande poliment, regard curieux. Reilly... Je n'ai jamais tellement discuté avec elle, donc je me demande bien pourquoi elle me cherche. Mon regard est attiré par la pile de vêtements qu'elle a sous le bras, ça ne m'aide pas plus.
Reilly savait pertinemment à qui s’adresser. Angélique, et personne d’autres. Elle ne lui avait jamais réellement parlé, mais la jeune femme avait un sens du style qu’il était difficile de ne pas remarquer. À chaque prime elle était toujours élégante, sans en faire des tonnes. De même lorsqu’elle l’a voyait se balader dans les couloirs. Autant dire qu’elle était la seule qui pouvait sauver Reilly du désastre vestimentaire lors du prime de samedi. Elle espérait sincèrement qu’elle soit dans sa cabine, car elle se voyait mal errer dans le château à la recherche de la jeune femme, les bras chargés de vêtements. Finalement, presque immédiatement après avoir frappé, la porte vint s’ouvrir et elle se retrouva nez-à-nez avec la personne désirée. « Je suis désolée de t’embêter, mais … j’ai un souci. » Elle a même un gros souci, celui de s’habiller comme un sac. Voyant que le regard de la jeune femme est attiré par la pile de fringues, elle reprit rapidement ses explications. « J’ai besoin d’un conseil vestimentaire, et je ne voyais que toi pour m’aider. » Oh, bien évidemment, Angélique n’était pas la seule qui aurait pu l’aider, mais elle savait qu’elle serait entre de bonnes mains si cette dernière acceptait. « S’il te plait ? » dit-elle alors, ne voulait pas s’imposer. Peut-être qu’Angélique avait prévu de quitter la cabine pour x ou y raison et qu’elle n’avait pas une minute à consacrer à Reilly.
- angélique:
Franchement à ce moment précis, je ne vois absolument qu'est-ce que me veut Reilly. J'ai beau cherché dans les micro-secondes qui se passent avant qu'elle me donne sa réponse, je ne trouve rien. Alors, quand elle me confie la raison de sa venue, je suis d'autant plus heureuse. Elle était là pour des conseils vestimentaires. Je crois qu'elle n'imagine pas à quel point elle peut me faire plaisir là, vraiment. Je suis flattée, touchée. Si elle me demande moi expressément, c'est qu'elle a deviné mon gout pour la mode... donc bien la preuve que je sais y faire un minimum... C'est aussi qu'elle a aimé ce qu'elle a vu... Et tout ça alors que je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole. Elle a suffisamment confiance en mes compétences dans ce domaine pour venir à moi... Elle vient tout bonnement d'égayer ma journée. En plus elle y met les formes, toute gentille... Franchement ce sera avec plaisir que je l'aiderais.« T'as frappé à la bonne porte, entre. » que je fais d'un signe de la tête pour lui intimer de rentrer, muni d'un sourire qui se veut rassurant, tout ça après avoir laisser passer un moment où mon visage était aussi froid que la glace. Maintenant je comprends pourquoi elle transporte tant de vêtements. Bien, j'aurais de quoi faire, c'est bien. « Tu n'as qu'à poser tes affaires sur ce lit. » Je lui montre le lit de Toeny, y a rien qui traine donc c'est bon... On est que toutes les deux, on pourra être tranquille. Je m'assis sur mon lit, la sonde déjà de mes yeux émeraudes. « Alors... Qu'est-ce que tu voudrais savoir exactement ? » Je peux lui donner des conseils, plein de conseils même mais si elle veut quelque chose de ciblée autant qu'elle me le dise sans que je lui fasse tout un baratin.
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